Cette technologie s’est imposé cette dernière décennie comme un outil phare, devenu indispensable à tout chantier archéologique. Je pratique ce métier à part depuis 2015, temps qui m’a permis d’en aborder les subtilités à travers l’acquisition de plusieurs centaines d’objets de toutes les tailles, du simple vase en muséographie intérieure, à sa pratique intensive en extérieur, pour relever les vestiges sur les chantiers archéologiques et autres patrimoines bâtis. Couplé au drone, la photogrammétrie dépasse la simple échelle humaine pour rejoindre la cartographie à grande échelle, le relevé de sites complets, la morphologie de terrain.
Je travaille aussi bien au sol, avec un appareil photo pour les prises de photo à vue d’homme, qu’en hauteur avec l’utilisation de perches télescopiques. J’emploie aussi ces perches pour relever les structures en creux tels que les cavités, les puits, les grottes, les citernes enterrées. Enfin, je pilote des drones aéroportés pour couvrir plus de terrain et optimiser le processus d’acquisition couplé aux autres méthodes de photographie.
Au-delà de la maitrise des processus d’acquisition complexes, c’est avant tout la diversité de documentation que l’on peut produire à partir de la photogrammétrie qui fait tout l’intérêt de cette discipline appliquée à l’archéologie.
Une liste des mes applications courantes de la photogrammétrie :